Gentille infirmière cherche patients à torturer... [à réfléchir]

caractère ;

Il est toujours difficile de s'auto-décrire psychologiquement. Soit on flatte son ego comme pas poss', soit on se rabaisse; restons objectif, rien qu'objectif, fions-nous aux réalitées vrai et sûres.
La première chose que l'on peut remarquer, en me cotoyant, est... non, ce n'est pas une passion, c'est plutôt comme une obsession; je dessine. Des yeux. N'importe où, n'importe quand -au début, il m'arrivais même d'en dessiner parmis les remous de l'eau de la baignoire. J'ai commencée quand je ne devais avoir que 7 ou 8 ans, le psychologue décrêta cette manie comme un trouble psychologique de raison inconnue, je penses donc être la seule à connaitre la vrai raison de ce gaspillage de marge de feuilles ou autre inutile. Pourquoi? Quand j'étais enfant, mes parents ne faisaient pas attention à moi, ils m'ignoraient entièrement, totalement -du moins de mon point de vue. Certes, ce n'est pas important (et limite hors sujet), la seule chose qui pourrait à la limite se remarquer est justement cette obsession pour le dessin. Mais bon, passions à autre chose.
Vous l'avez lu au-dessus -ou pas-, j'étais autrefois une petite délinquante et on peut remarquer parfois, dans mes remarques ou dans mes actes, que j'en ai gardé quelque peu le caractère; cet esprit de rebellion, de ne pas vouloir se plier aux ordres donnés, je suis encore et toujours fumeuse, je ne refuse jamais un bon verre de volka ou autre alcool... Il m'a d'ailleurs donné pas mal de fil à retordre, mais j'avoue qu'être infirmière dans une prison, dans cette prison, m'a comme qui dirait calmé. Pas question de refuser une demande du directeur, trop risqué, et surtout j'ai trop de respect pour lui. Je suis gentille, certes égoïste, un peu jalouse et plutôt possessive, mais gentille. Un peu perverse, aussi. Mais qui ne l'est pas?
J'aime bien avoir ce que je veux, vous savez, le genre enfant gâté; je ne crie pas lorsque je n'optiens pas telle ou telle chose, mais c'est capable -selon son importance- de me mettre de mauvaise humeur. Malgré ça je ne suis pas, ou plus trop capable de refuser formellement quand on insiste. À noter que, comme on parle relationnel, je suis capable de porter pas mal de rpéjugés sur les gens. Mais comme dit plus haut, je suis possessive, capable de beaucoup de choses pour mes amis; ça ne va pas de pair mais c'est comme ça. Côté parents, côté parents, c'est à la fois la crise d'ado continuelle, le vide abyssal et les bisnounours version chacun d'son côté. Le peu de fois que je les voie, ça finit toujours en crise de nerfs. Ils n'aiment rien chez moi, je n'aime rien chez eux. Ma coupe de cheveux, mon 'style', ma profesion surtout. Leur attitude, leur hypocrisie, leur orgueil que leur procure leur rang social. Mais en général je ne les voie pas, alors l'entente est géniale. Eux d'un côté, à Paris ou à New York, moi d'un autre; c'est le bonheur. Bref, vous l'aurez compris, moi et mes parents on s'adore.

physique ;

Me décrire, est-ce bien cela que vous me demandez de faire? Bon, si vous insistez, je veux bien vous faire une rapide description de ma petite personne, mais quelques lignes, hein, pas plus. J'ai un patient qui ne devrai pas tarder à débarquer, je ne voudrais pas le faire attendre.Ma famille, mes amis disent de moi que je suis belle, mon photographe et mon manageur aussi. Ah oui, j'oubliais de préciser que je suis, en plus d'être infirmière, mannequin. Je n'exerce plus trop, la prison prend la quasi-totalité de mon temps et le studio est loin, mais ces photos arrondissent mes fins de mois d'une façon qui ne me déplait absolument pas.
Le teint pâle de ma face est dés-uni par un nez fin et droit, une bouche pulpeuse souvent agrémentée du pigment rouge sang séché d'un certain rouge à lèvres -bon marché mais néanmoins de bonne qualité-, des boucles d'oreilles souvent énorme et toujours noires, sans oublier deux boutons bleus pâles expressifs, tenant lieux d'yeux. Encadrant à moitié cet ensemble, de longs cheveux noirs -merci les teintures-, raides et épais; de l'autre côté ne se tiennent que quelques minimètres de cheveux, minutieusement coupés plus ou moins tous les mois. Ces cheveux, cette coupe sidecut, sont en quelque sorte ma fierté; ils m'ont permis de m'affirmer, de sortir du cocon familial. Mes parents ont horreur de ce genre d'excentricitées; mais laissons de côté la partie dramatique inutilement stupide. De même pour mon visage, voilà, vous savez que je suis humainement constituée de ce côté.
J'ai une taille plus ou moins moyenne; 1m79. Ado, quand j'étais ce que l'on pourrai appeler délinquante ou racaille, cette taille m'étais vachement pratique pour effrayer les primaires ou colégiens. En revanche mon corps frèle et toujours trop mince -qualifié de maigres par certains, exept le chocolat bien noir je ne suis pas goinffre- l'était moins, mais malgré cette apparence mon poing n'en frappait pas moins fort. J'ai des longues jambes, fines mais endurantes (note de Moi (quel ego la majuscule): je penses être la seule à y avoir pensé, mais je précise quand même que c'est sans le sous-entendu, hein...), des bras précédants des mains longues, fines, sachant dessiner... des yeux, rien que des yeux. Bref. Pour parler d'autre chose que ce passé douteux, passons à ma... 'garde-robe'.
Cette dernière est composée de... de nombreuses choses. Enfin, ça dépend laquelle, si je parle de celle comprennant mes vêtements pour les séances photos, elle est bien garnie. En revanche, celle pour tous-les-jours/fringues.com l'est moins. De toute façon, je porte en permanence une longues tunique blanche, certes à moitié ouverte, mais pas de quoi prendre la peine de varier. Un simple jean, un tee-shirt ou tunique, accompagné ou non d'un sweat; et surtout, surtout, mes bonnes vieilles converses... Ah, ces converses, y'a quelques années à peine elles étaient encore en un seul morceau et noires... Aoutch, j'parles comme une vieille là; ça n'me va pas.
Je crois avoir fait le tour de la question, en tout cas j'espère.
De toute façon, le-dit patient arrive.

histoire ;

Minimum 30 lignes.

Vous ;