Attention, j'te surveille. [ft Lily Rose Jones]

I see u.
« I'm a fucking looser. »

Il était une fois, oh non, encore une journée de boulot, encore a se levé a six heures du matin sans savoir ce qui t’attends pour la journée parce que j’ai oublié mon planning ! OUI ! « Biiiip ». Ta gueule réveille. Encore cinq minutes –on dit tous ça- sauf que moi mon réveille sonne encore jusqu’à ce que je le désactive, il sonne toutes les cinq minutes, alors je peux dormir encore cinq minutes sans être en retard ! Bon bref, j’arrête de vous raconter ma stupide matinée, qui, m’énerve. Parce qu’à chaque fois que je me lève j’ai un putain d’épi dans les cheveux, du coup je me demande ce que j’ai fais la nuit, rien, j’ai rien fais, a part rêvé. JE rêvais que je dormais, ça arrive, alors du coup ce n’est pas vraiment un rêve.

Bon aller, au lieu de me plaindre de ne pas dormir assez, et du coup, d’avoir des cernes sous, les yeux mais attention ! J’ai le truc roll-on anti-cernes ! Je ne fais pas confiance a ces truc là qui marchent pas, pourtant moi je veux que ça marche ça, et ça va marcher, parce que je veux pas qu’on croit que je dors pas, ah, bah je dors tout le temps et […]. Non franchement on s’en fiche, de se que j’ai fais jusqu’à arriver au boulot, le truc qui me prends le plus de temps dans ma vie : Mon travail ici. J’me pleins pas j’adore mon travail, sauf que j’aime d’autre truc, qui, en faisant ce boulot, je ne peux plus en profiter, ça me manque.

« Ah ! Jake ! Tiens ton planning, tu l’avais oublié ! »

[ Je sais bien que je l’avais oublié, pas la peine de me le faire remarqué, au pire je savais exactement où je l’avais laissé, j’aurai été le cherché pas la peine de me le ramener, j’ai pas besoin de toi, dégage. ] Mes vilaines pensées, elles recommencent, parce que j’ai affreusement mal à la tête, du coup, je lui arrache mon planning des mains et va dans le vestiaire des hommes. J’ai oublié de dire merci, on va encore croire que je ne suis pas poli, si, je le suis, si on me fait pas chier, pas jamais…

Mes yeux défilent sur cette satanées feuille de papier jusqu’à trouvé ce que je faisais ce matin, et, pendant le reste de ma journée, si je n’était pas remplacé a midi. « Extérieur & Gymnase » ; Nié !? Attends ! Il fait moins huit milles dehors ! Ah, merde je vais crever de froid sans un bon café, en plus je suis pas de sport, ça veut dire que je vais rien faire, a part regarder les autres et peut être discuté. Sauf que ça ne réchauffe pas. Faut que j’enfile un bon manteau, celui qui nous on passé, je l’aime bien il fait penser a un motard, mh, je divague. Je pense bien à cacher mes ustensiles de combats : Le petit neuf millimètres, la matraque, le taser. Je préfère les cacher parce que les utiliser c’est vraiment quand je suis en grand danger. Et puis ils nous donnent un flingue et on a pas le droit de tuer –normal-. J’attache mon bon vieux molosse avec une laisse en ferraille argenté, et hop, c’est parti pour toute la journée dans le froid, sauf le midi, ce que j’ai hâte.

-Deux heures plus tard- Je suis les mains dans les poches et le nez rentré dans le col de mon manteau, je crève de froid c’est affreux, j’ai demandé a un idiot de me ramener un chocolat chaud mais il a du oublié ce connard. C’est l’heure du sport pour les filles d’abord, et les garçons après, parce que sinon ça serait vraiment trop la merde, mais il y aurait des choses a faire alors qu’en attendant je regarde les culs de filles qui courent a en perdre allène, et puis pour passer le temps, dans ma tête, je note leur apparence sur vingt. Parce que les méchantes meurtrières sont par forcément super belle, j’vous jure.
Si je re-regarde bien mon planning, c'est marqué que je suis aussi au Gymnase, alors c'est cool, elles y vont, je vais les surveillés mais à l'intérieur... Bon, en faite, qu'on soit a l’intérieur ou à l'extérieur ne change presque pas, a part que t'es protégé un peu du vent, mais la salle de sport est en carton, et pas isolée. Du coup, il fait froid quand même.

C'est badminton aujourd'hui pour elles, la chance, j'adore. J'en faisais avant, au lycée :rire:, je crois que j'étais assez fort, je crois, mais j'aime bien ce sport. Mes yeux flottent de gauche à droite en suivant le volant du terrain de bad' qui est devant moi, je regarde qui gagne, qui perd, c'est cool. Nan j'rigole, je me fais chier a mord. ~

Attention, j'te surveille

JAKE&LILY
" L'agneau ne peut surveiller le loup... "

Une nouvelle interminable journée commençait pour Lily et autant le dire, ça la faisait carrément chier. Elle s'ennuyait, c'était tout. Elle en avait des fourmis dans les dents à force de ne rien mordre. Pour la calmer on ne la faisait manger que de la soupe. Elle croyait devenir folle à ne refermer les dents que sur de l'air. Quoi que ? Ne l'était-elle pas déjà, folle ? Oh que si. Maudit serait celui qui oserait en dire le contraire. La jeune femme fut tirée jusqu'a la salle de sport et lâchement jetée à l'intérieur. On la laissait sous la surveillance du surveillant de garde. Elle jeta un regard froid à celui ci. Oh, Jake. Elle le connaissait celui là. Il était curieux, très curieux, trop curieux. Il l'observait souvent elle, parce qu'elle l'intriguait. Et bizarrement, elle l'avait toujours laissé faire. Le cuir de la tenue de la jeune femme couina et elle s'avança à travers la salle pour aller s'asseoir à son coin habituel. Elle ne courrait pas non, jamais elle ne courrait lorsqu'elle venait ici. Et on ne lui avait jamais dit de le faire, de peur qu'elle se jette sur les autres prisonniers. Quelle journée de merde.

Lily se mit alors elle aussi à observer les courses autour d'elle. Bof. Il n'y avait que des femmes à cette heure et même quand il y avait des hommes, la plupart étaient laids.. Et ce que préférais la jeune femme, c'était de voir un beau visage atteindre la jouissance pendant l'amour. Elle avait longuement songé à abandonner ce vœux, mais non. Elle rechercha partout dans la salle un visage qui pourrait la combler, qu'elle pourrait s'amuser à défigurer, à atteindre dans l'intimité de celui ci, à observer ce visage défiguré par l’extase... Elle tomba sur celui du surveillant. Oui, en effet, c'était lui qui avait le plus beau de tous les visages. Jake Aiden. Elle le voulait.

Et quand Lily voulait quelque chose, Lily l'avait. La prisonnière attendit patiemment, plusieurs minutes avant de tendre la jambe d'un seul coup. Une petite blonde qui courrait là fut prise de court et tomba nettement en avant. La technique simple mais efficace du croche pied. La blondasse se mit à geindre, sans doute une simple voleuse et le surveillant vint vérifier les dégâts, plus par obligation que par envie. La tueuse en série tendit le coup pour observer les membres en mouvement du surveillant. Y'avait pas à dire, il était vraiment pas mal. Elle passa sa langue sur ses lèvres : le loup avait repéré sa proie.

Greased L. pour ex nihilo

J'aurai pas du éditer. o/

Attention, j'te surveille

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" L'agneau ne peut surveiller le loup... "

Finalement le surveillant releva la petite blonde sans grande difficulté. Il était plutôt musclé, il fallait l'avouer. La blondasse se mit à gémir et à pleurnicher. De la morve coulait de son nez et ses yeux étaient d'un rouge usé. Lily leva les yeux au ciel. « C'est elle, monsieur, elle m'a fait tomber ! » s'écria la petite blonde en désignant la meurtrière du doigt. Celle ci ne bougea pas d'un poil et se mit à mâchouiller la cordelette de son sweat, obligatoire pour le sport. Elle haussa les épaules lorsque le regard dur du surveillant se posa sur elle puis fis un petit sourire des plus pervers, celui dans lequel on reconnaissait la meurtrière folle et enragée.

Mademoiselle Jones se releva ensuite, le plus naturellement du monde, tourna le dos à la pleurnicharde et à Jake et se mit à traverser la pièce d'un pas ferme et sûr de lui, pour aller s'asseoir dans le coin opposé. C'était sa façon à elle de dire « Vous me faites chier avec vos histoires, laissez moi tranquille ». Elle s'installa dans le coin, le cuir couinant à nouveau et s'adossa au mur. Elle se mit à observer la fenêtre munit de barreau non loin de là. Parce que mal grès tout, la folle rêvait de liberté. La vérité c'est qu'elle n'avait jamais été libre. Entre son enfance maudite et les enchaînements de prisons, Lily ne se sentait libérée qu'en enfonçant la lame dans la chaire des gens, cruelle qu'elle était, le psy en avait conclut une schizophrénie aiguë ainsi qu'un esprit indéchirable. Pour tous, Lily était un incroyable mystère. Et les plus courageux qui osaient tenter de le résoudre finissait souvent morts au fond d'un canal.

Elle remarqua alors que la blondasse avait finit de chialer dans les bras puissants du surveillant et qu'elle s'était remise à courir. Ahah, elle avait dut se prendre un bon gros râteau en essayant de le draguer. Lily-Rose esquissa un sourire cruel puis s'aperçu que Jake venait vers elle. Surprise à l'intérieur mais de glace à l'extérieur elle l'observa venir sans bouger ni chercher à s'enfuir.

Greased L. pour ex nihilo

I see u.
« I'm a fucking looser. »

Le fait que la blonde pleurait me faisait légèrement chier, ça m’énerver d’entendre les gens pleurer, surtout les bébés, avec leurs cris stridents qui vous arrache les oreilles et qui font craquer vos femmes : Heureusement je n’ai pas de femme, et donc, pas d’enfant. Je finis par la lâcher mais elle s’accrochait désespérément à moi, alors je la laissai faire malgré tout. Elle m’énerve. Je décidai de sortir un mouchoir de ma poche pour lui tendre, en la poussant un peu. Et elle se mit à geindre un peu plus fort en criant ;

« C'est elle, monsieur, elle m'a fait tomber ! »

Je regardai Lily, pas vraiment étonné, mais plutôt interrogateur, je fronçai les sourcils ne comprenant pas son geste, comme je ne comprenais pas qu’une femme comme elle ait fait ceci, cela, enfin vous connaissez la petite Lily… Raaah, elle m’intrigue beaucoup trop, c’est pas normal, d’habitude les jeunes filles dans cette prison m’importe peu, parce que j’ai lu leur dossier –pas tous, heureusement, que les jolies- et puis, c’était tout le temps la même chose, rien ne changeais, elles sont toutes si fortes et pourtant si faibles, hop, tu leur grattes un peu la carapace et elles pleurent –comme la blonde-, elles se révèlent si faible, trop faible, je suis sur que Lily n’est pas comme ça. Sûrement que je me trompe, on verra bien par la suite…

Je la regarde faire ses gestes à la Lily, comme à mon habitude, et elle s’en va. Que fait elle ? Je vois que je ne pourrais pas lui faire dire des excuses à la petite blondinette, bon eh bien, je n’attends rien d’elle et surtout pas ça. Des excuses venant d’elle ça m’étonnerais fort, m’enfin, ça pourrait arriver un jour, dans un de mes rêves. Donc, ma réponse était là, présente sous mes yeux, elle est allé s’asseoir autre part, loin de moi, ou loin de l’autre, sûrement qu’on l’emmerde a force de faire du bruit, les prisonniers doivent adorés le silence. Moi je le déteste, ce n’est pas mon truc, ça me gêne.

La blonde finit par me lâcher car elle en avait marre, je ne m’occupait pas d’elle, je regardais surtout Lily qui était loin. Je lui ai même demandé de fermer sa gueule. Et puis elle a soupiré, fait des étirements, enfin en quelques sorte, et est partie, alors, c’était du chiqué. Ah, les femmes, et les prisonniers sont aussi de bons acteurs. Je la regardai courir quelques instants et mon regard se posa une nouvelle fois sur Lily. C’était le bon moment pour aller la voir, alors j’avança, pas très sur de moi, et me dirigea vers elle, je respira et un bon coup et d’une traite, prononça ma « jolie » phrase, cependant avec un petit rire nerveux au début :

« Salut, Lily. »

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" L'agneau ne peut surveiller le loup... "

L'étrange sourire sur les lèvres de Lily signifiait qu'elle était intéressée. Elle était attentive au moindre geste de Jake et l'observais réellement. Oui, car la plupart du temps quand la prisonnière fixait quelqu'un, elle avait toujours une certaine absence dans le regard, comme si elle s'imaginait des scènes de tortures alors qu'il parlait . C'était bon signe, elle n'avait, du moins pas encore, envie de massacrer le pauvre surveillant. Mais tout ça, n'étais que temportaire... « Salut, Lily » Elle resta attentive sans répondre pendant un moment, ses lèvres d'un rouge passionnel, fermées mais elle finit par les remuer au bout d'un certain temps .
« Jake. » dit-elle seulement avec un mouvement de tête. Elle soutenait son regard à la façon d'un félin discutant avec sa proie. C'était l'une des rares prisonnières à appeler les surveillants par leur prénom. Elle se l'autorisait sans problème et bizarrement ça ne paraissait jamais malpoli. Lily était un grand mystère pour tout le monde, chacun cherchait discrètement à construire un lien particularité avec elle. Oh, c'est sûr que ce serait un drôle de victoire de pouvoir se vanter de pouvoir parler librement avec la pire criminelle au monde. On racontait même que cette folle avait tuée ses propres parents pour se venger de l'enfance désolée qu'elle avait vécue. Mais tout n'étaient que légendes. Parce qu'en vérité, on avait jamais retrouvé le corps des victimes de Lily Rose Jones. Et on espérait que si elle venait ici, elle parlerait. En vain apparemment.

La prisonnière finit par se lever lentement. Le cuire couina encore et elle saisit la cravate de son surveillant, l'approchant d'elle d'un mouvement sûr. Contrairement aux idiotes qui courraient plus loin, elle ne tâcha pas une seconde de le draguer ou de lui plaire, elle plongea seulement son regard dans le sien, son visage tout près et le fixa avec continuellement cet air de défis dans le regard.
« Qu'est-ce que tu veux ? ». Son ton n'était pas agressif, ni mauvais, juste long et souple, comme si elle lui parlait d'égal à égal.

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« I'm a fucking looser. »

Je regardais, Lily, la petite Lily, qui me regardait absolument intensément, comme un petit chat qui chasserait une souris. Sauf que je ne suis pas une souris, je suis un homme, fort, plus fort qu’elle, beau, élégant, oui, mes chevilles vont très bien. Pendant que je la regardais, et attendait sa réponse, qui fut très longue, je la regardais de haut en bas, admirant presque sa tenue en similicuir. Et en matant ses lèvres d’un rouge sang, très vif, ce qui allait bien avec son teint de peau, presque cachet d’aspire. Je jeta un coup d’œil au dos de ma main, pour regarder la couleur de ma peau : J’ai la peau légèrement mate. Puis je mis mes mains dans mes poches, trifouillant, d’un stress incertain, mes clés, et des choses qu’il faut mieux évité de dévoiler au grand jour, car Jake est un pervers.

« Jake. »

J’avais baissé les yeux vers ma poche, attendant la réponse depuis un certains temps et les releva vers elle, je fronça les sourcils, me demandant se que je touchais dans cette fameuse poche.. Je souris à sa réponse, avec presque un petit rire gêné qu’elle m’appelle par mon prénom, mais on est habitué de Lily, on ne peut pas être gêné par elle maintenant c’est tout simplement impossible de ma part, surtout a cause de mon statut de surveillant, mais aussi a cause de mon statut d’homme, je perdrais absolument toute crédibilité dans la prison, les gars ne me respecterais plus, ce serait la guerre, mais je ne suis pas tout seul, alors ça va.

Je la regarda se lever, elle voulait encore partir je pense, alors je recula un peu pour lui laisser la place de se casser si l’envie lui prenait, et puis, on est tenu de rester a une certaine distance des prisonniers, si vous voyez ce que je veux dire.. On n’a pas le droit de faire ça. Parce que c’est immorale, et c’est normal, enfin, ils sont là pour purger leur peine et s’en vouloir, broyer du noir dans leur coin. Pas trouver du plaisir. Un peu comme moi, qui suis condamné a travaillé toute la journée, et le soir je suis fatigué, alors au lieu, d’aller en soirée, draguer, je reste à la maison à dormir, je suis trop fatigué pour faire autre chose que dormir.

Puis elle me saisit par le col, j’étais choqué, ah non, apparemment pas, rien ne se lisait sur mon visage, que j’avais baissé pour regarder sa petite main tenir ma cravate, je souris, elle a du cran, je ne m’attendais pas ça, mais ça ne m’étonne pas non plus, venant d’elle, plus rien ne m’étonne. Enfin, si un jour elle était gentille, ça, ça m’étonnerais vraiment beaucoup, impossible. Je mis ma main sur la sienne et continuais de la regarder, tête baissé –parce que je suis plus grand nananère-, dans les yeux.

« Qu'est-ce que tu veux ? »

Je haussais les épaules, et tourna le visage dans une autre direction avant de revenir vers elle, et de la regarder, souriant, je ne savais pas quoi répondre, je devrais peut-être m’en aller tant qu’il est encore temps, mais non, je n’ai pas envie de ça.

« Comment ça va, petite Lily-Rose ? »

Attention, j'te surveille

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N'importe quelle femme autre que celle qui tenait fermement la cravate de l’intéressé aurait sans doute tenté de séduire Jake. Ce gars avait tout à offrir. Il était jeune, craquant, plutôt sexy, tendre, il aimait son métier qui rapportait pas mal et apparemment, il avait l'air de fortement aimé le contact avec les gens. Et il aimait les animaux. Ahah, l'homme parfait ? Ça Lily n'en avait rien à foutre. Ce qu'elle voulait ce n'était ni de l'amour ni de la tendresse, non elle voulait quelque chose bien moins pur et innocent. Pas le genre de truc que tu regarde en film avec ton petit copain, main sur ton ventre rond et sourire aux lèvres, ah ça non...
« Comment ça va, petite Lily-Rose ? » Petite ? Lily avait douté sur deux possibilités de réponses. Soit il jouerait le jeu et tenterait de la faire parler d'avantage, soit il lui demandait direct de la lâcher. Mais Lily savait à l'avance que Jake était bien plus intéressant que cela, et ça lui plaisais.

Elle tira encore un peu sur la cravate et frissonna au contact de la main du surveillant. Possesive, son autre main rejoignis celle de l'autre surveillant, la posant sur sa taille, elle poussa un grognement avec toujours cette lueur de défis dans le regard. Elle mordilla sa propre langue.
« Mal. Très mal. Comme toujours. ». Pas très causante comme toujours, jamais pour ne rien dire.

Greased L. pour ex nihilo

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« I'm a fucking looser. »

Je portais vaguement mon attention sur les autres, les autres surveillants, et les filles qui courait, on entendait quelques rires et des messes basses, oh ? Est ce que ça parlait de moi ? A mon avis, un peu quand même, hm. J'aime qu'on parle de moi, en bien, en mal, tant qu'on me fait de la pub, ça m'enchante, et puis c'est pas si ils me faisait peur a parler dans mon dos, dès que j'arrive, c'est comme si la grande patronne était là, c'est comme ça pour certains et pour d'autre non. Ça ne m'énervait pas le moins du monde d'être autant rapprocher de la belle et sadique jeune femme, seulement je ne sais pas si j'ai vraiment le droit, en même temps c'est pas comme si c'était la première fois que je faisais quelques choses de mal. On m'en veut pas parce que je travaille bien et je la ramène pas trop, sauf quand ya des choses qui me font chier, tel que ... Non, rien ne me fais chier.

Je sentis une pression un peu plus forte sur ma cravate, mon dieu, je vais mourir ! Ahah, je rigole. Sa main se posa sur la mienne doucement, que je la sentais a peine se posé dessus, elle avait les mains d'une prisonnière, pourtant douce. Elle devait prendre soin d'elle, je pense. C'est pas comme si elle se laissait mourir comme un chien qui attends le retour de son maitre, dans l'espoir qu'il revienne mais ne revint jamais.. Elle est plutôt comme un chat, bondissant sur sa proie, telle une furie enragée, et qui, trouvera toujours des stratagèmes pour nous impressionnée, fourbe, comme un chat. Je n'aime pas les chats, enfin si, mais j'ai déjà un chien, alors je ne désire pas de chat pour le moment, non, et puis c'est chiant ça réclame des câlins tout le temps, et quand il veut pas te voir il te le fait savoir en faisant un "bruit de porte". C'est comme ça que j’appelle ce que font les chats. Pas ma faute, j'ai juste la flemme d'aller voir sur internet comment ça s'appelle.

« Mal. Très mal. Comme toujours. »

Que répondre a ça ? J'avais l'impression qu'une femme ravagée se tenait devant moi, pourtant elle avait l'air d'avoir toujours cet air de défis dans les yeux, je veux bien le relever son défi si elle veut. Si elle peut me sourire, j'aimerais bien, moi. J'aimerais juste qu'elle pense que je ne suis pas comme tout le monde. Est ce qu'elle pense ça ? J'en sais rien a vrai dire. Lui demander ? Et puis quoi encore. Non, il faut que je laisse le temps. Ça sera long et périlleux et surement que je n'obtiendrais pas de sourire à la fin de mon challenge, tant pis. J'essaie.
Je la fais me lâcher et la pousse littéralement de moi, mais pas trop fort, pour ne pas la casser. Je m'étire devant elle, et continu de la regarder, et puis je souris.

« J'veux un café. » Dis-je un peu capricieux.

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" L'agneau ne peut surveiller le loup... "

L'homme annonça fièrement qu'il avait envie d'un café. L'expression de Lily changea quelque peu alors qu'elle levait un sourcil. Oh non, celui là n'était vraiment pas normal. Lily adorait ça. Elle fit un drôle de sourire, comme divertit et l'observa un moment, repoussée. Menottes à ses poignets, elle attrapa d'une de ses mains le bras du surveillant et quitta le plus naturellement possible le gymnase. Tous les regards étaient tournés vers le petit couple. Le deuxième surveillant voulu intervenir mais se résigna, pensant que tout cela comptait dans les plans de Jake. Non non, Lily l'emmenait seulement avec elle. Bien pratique d'avoir un surveillant avec soi, on peut sortir où l'on veut.

Ainsi il quittèrent l'immense gymnase. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Jake suivait la prisonnière, surement amusé ou intrigué. Mais comme toujours, personne ne savait vraiment ce qu'il se passait dans l'esprit de la meurtrière. Et encore plus étonnant, elle l'emmena à la cafétéria, où elle le fit asseoir avec force au bar des surveillants. Là, elle passa de l'autre coté et lui posa un café sous le nez. Mais attention, alors qu'il sembla vouloir le prendre, elle l'en empêcha.

« Je te pose des questions. Tu as le droit à une gorgée à chaque réponse. ».

C'était très bizarre comme jeu, même pour Lily. Pourtant c'était intriguant, et mâlin.

Greased L. pour ex nihilo

Tadatabadidaaa. ♪
« I'm Fiiiine ~ »

Je regarde Lily l'air toujours capricieux, mon café n'arrivait pas, alors j'aillais surement être grognon. N'importe quoi. En plus je n'ai demandé a personne de me faire un café, j'ai juste gueulé que j'en voulais un. Surement que l'une des surveillantes amoureuses de moi (Elles le sont toutes), m'en fera gentiment un. J'ai trop confiance en moi, ça fait limite peur. Pas narcissique. Je ne suis pas le plus beau, je suis beau c'est tout. Bref. Je vis un sourire apparaitre sur le visage de la jeune femme et je ne présageais rien de bon pour moi, quoi que.. Puis je tourna la tête, dissipé par autre chose et senti une pression sur mon bras qui me tirais. C'était Lily, qui m'emmenait à l'extérieur du gymnase. J’aperçus quelques surveillants inquiets. Quelle bandes d'idiots.

On sortit alors de ce qu'on pouvait appeler un gymnase et elle m'emmenait, sans que je ne dise rien. Je ne savais pas où j'allais, tant pis. Dans la vie faut savoir prendre des risques. J'en prends un gros non ? Demain je ne me rase pas pour la peine ! Si je suis toujours en vie, bien sur. J'rigole, elle ne va pas me tuer, enfin je ne pense pas, je ne sais pas ce qu'elle a derrière la tête. On arrivait près de la cafétéria et on entra à l'intérieur, j'étais surpris mais au moins je savais qu'elle m'avait emmené ici pour me faire mon café. Qu'elle gentille fifille. Je me moque d'elle, mais c'est vraiment gentil. Elle me fit m'assoir au bar v.i.s. (very important surveillant //PAN//) et prépara mon café, elle le déposa devant moi. Je crus l'avoir attraper mais elle l'avait dans les mains. Je boudais presque. Lorsque j'entendis sa phrase. Un large sourire se dessina sur mon visage. Pourquoi pas ?

« Avec plaisir, petite Lily. »

Attention, j'te surveille

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Et il accepta, avec un grand sourire curieux. Même moi, narratrice dévouée qui tente de décrire cette scène ne comprend rien à leur petit jeu. Mais bon, qui comprendrait un jour Lily ? Tout comme Jake n'est-ce pas, drôle de surveillant qui cachait parfaitement son jeu. Il était peut être pas aussi bienveillant qu'il le faisait croire... Enfin, cela ne dérangeait guère la prisonnière, au contraire même, qui adorait jouer avec lui. Premier homme auquel elle ne voulait d'ailleurs pas lui trancher la gorge, du moins pas tout de suite. Elle souleva le café et le prit à une main. Diablesse qu'elle était elle en bu une gorgée, souriant malicieusement à Jake.

« Tu tiens à la vie ? ».

La première question était posée. Elle était assez déconcertante lorsque c'était une tueuse en série qui la posait. On aurait dit une demande de permission de le tuer. Elle attendait qu'il réponde avant de lui tendre la tasse qu'elle lui pressa elle même sur les lèves pour être sure qu'il ne boirait seulement que deux gorgés. Une fois que ce fut fait, elle la lui retira immédiatement, essuyant de son doigt la goute de café qui coulait sur le menton du surveillant. Elle lui jeta un autre regard sombre avant de reposer la tasse.

Greased L. pour ex nihilo

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